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Architectonique disjonctive, automates systémiques et idéalité transcendantale....

Photo du rédacteur: BISPBISP

Dernière mise à jour : 8 févr. 2019

de André Robinet


"Va pour l'arc-en-ciel : ce presque rien de qui perçoit !

Mais nos corps ? Le siècle attend que l'on soit deux : forme et matière, âmes et membres. Qu'on lui donne des substances composées !

Le solide réseau des concepts réalistiques rajeunit d'archaîques façades : forme substantielle, entéléchie, monade, lien (automate systémique).

Ou bien (antitectonique disjonctive) le composé n'est-il qu'un arc-en-ciel, tiré par-dessus nos illusions métaphysiques ? Pour la philosophie future, la monade, cet un d'action, devient point de vie, point de vue : mon corps, ton corps, les corps, autant d'arcs-en-ciel festonnés dans le fourmillement de nos apparences.

Encore : qu'advient-il de ces unités multiples ?

La mathématique universielle de nos spécieuses légifère sur le dérivatif ; la mathématique divine des caractéristiques s'empare du primitif.

Chair comme esprit, nous voici le reflet d'un calcul : d'un arc-en-ciel de l'Un, Pallas médite Sextus, nombre erratique de l'optimum futur (idéalité transcendentale).

A moins que... Ne pas oublier, dans la courbure de l'arc : l'instant dyonisiaque d'Appolon, seul à sentir l'existence, l'éclar, la fulguration, ce qui naît de rien, lié à moi, à toi, aux autres, par le presque rien de nos corps tendus comme des arcs-en-ciel".

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